Entreprises familiales : se transformer sans se renier
19 mars 2020
Voici quelques éléments extraits du dossier intitulé "Une affaire de famille" publié dans le numéro 189 d'ESCP Magazine (mars-avril 2020). J'y suis interviewée en tant que consultante et fondatrice du Groupe Gouvernance.
Les entreprises familiales sont rarement sur le devant de la scène. Elles ont pourtant la réputation de s'inscrire, davantage que d'autres, dans une perspective de long terme. En France, selon l'article on compte près de 1 500 PME "anciennes" (hors vins et spiritueux) qui génèrent plus de 25 milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploient quelque 120 000 personnes.
Même gérées dans une logique patrimoniale avec un actionnariat stable, les entreprises familiales n'échappent pas à la nécessité de se transformer. Or, ainsi que je l'explique, "l'attachement à l'entreprise et à son modèle initial, conjugué aux enjeux affectifs entre les personnes, peut constituer un frein". D'où l'importance de dépassionner les débats et d'objectiver les choix. Ce qui
relève, bien sûr, d'une gouvernance adaptée : présence d'administrateurs indépendants apportant un regard extérieur, dissociation gouvernance de l'entreprise/gouvernance familiale et patrimoniale, gestion professionnelle du processus de nomination des dirigeants.
Comme souvent, la mise en place d'une gouvernance de qualité et la réflexion préalable sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre est un enjeu stratégique.
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